Le Sel & Homéopathie & Phytothérapie : des aides précieuses
Le sel : indispensable sur le plan physiologique mais Attention
Le sel alimentaire appelé aussi sel de table ou sel de cuisine, est composé principalement de chlorure de sodium. Il peut se présenter sous différentes formes :
- Le Gros sel ou Sel gros,
- Le sel fin,
- Et encore, Fleur de sel.
Le sel est connu et reconnu pour être à la frontière entre bienfait et méfait pour la santé.
Le sel : entre Bienfait et méfait
Le bienfait essentiel se résume en deux points :
- D’une part, il participe à la transmission de l’influx nerveux au sein de notre organisme
- D’autre part, il contribue à la régulation du volume d’eau dans le corps humain.
Le méfait principal se traduit en deux actions nuisibles :
- D’un côté,un abus de sel conduit à une augmentation des risques d’accidents cardio-vasculaires que tout individu a entendu parler, soit au travers de membres de sa famille, d’amis ou de personnes dans le corps médical
- D’un autre côté,un excès de sel peut également accroître le risque de développer certains cancers ciblés tels que le cancer de l’estomac. Là, ce type d’effet du sel sur le cancer est moins connu de la population en général, d’où l’intérêt d’être informé afin de s’en préserver autant que faire se peut.
Quelle est la quantité moyenne recommandée ?
Les besoins journaliers sont en moyenne définis comme étant de : 5 grammes par jour.
Néanmoins, il a été remarqué que la consommation moyenne est plus proche de 8 à 9 grammes par jour.
Les causes de la consommation excessive de sel ?
Deux causes principales :
- La première cause : pour 30 % environ de cet excès la personne va saler ou resaler trop sa nourriture au moment de la cuisson ou après cuisson.
- La deuxième cause majoritaire : pour 70 % environ la consommation d’aliments prêts à l’emploi élaborés avec du sel lors de leur fabrication et aussi des aliments naturellement salés que nous consommons en trop grande quantité.
Exemples d’aliments naturellement salés :
- Fromages,
- Charcuteries,
- Plats cuisinés
- Soupes préparées
- Les biscuits apéritifs et le pain dans une certaine mesure
- Les accompagnements type moutarde, câpres etc…
Exemples de boissons naturellement salées :
Certaines eaux gazeuses sont salées fortement. Il suffit de lire la notice avec la composition en sachant que la quantité journalière ne devrait pas dépasser 5 g/jour.
Lire régulièrement les étiquettes des produits afin de faire cette gymnastique de percevoir si l’aliment est trop salé ou pas.
Exemples pratiques de quantité de sel par aliment
Prenons quelques exemples afin d’affiner notre pratique et notre consommation en ayant une prise de conscience rapide pour agir efficacement et immédiatement. Il y a 1 gramme de sel soit 1/5 ème de notre consommation quotidienne maximale recommandée dans les proportions d’aliments considérés ci-après :
- Saucisson : 1 rondelle
- Chips : 1 poignée
- Baguette : 1/3
Le « traitement individuel » pour diminuer la quantité de sel
Le comportement responsable de chacun pour diminuer intelligemment sa quantité de sel est le suivant :
- Utiliser le moins possible le sel classique
- Lui préférer le sel de potassium, si possible
- Eviter de saler automatiquement son plat : préférer le goûter avant pour limiter la quantité de sel à rajouter
- Redécouvrir les aliments sans sel même si cela demande environ, selon chacun entre 15 jours à un mois d’adaptation, si on a la volonté de le mettre en œuvre sur la durée.
Seule la régularité dans cette action de diminuer le sel, apportera des bienfaits significatifs pour la santé de l’individu.
Apprendre à son « palais » à apprécier d’autres saveurs en remplaçant le sel par :
- Ail, oignon, échalotes en version séchée ou fraîche
- Jus de citron, jus d’orange pour les crudités, légumes, poissons
- Herbes aromatiques dont basilic, aneth, thym, ciboulette, estragon,
- Epices dont paprika, cumin, muscade, curry, coriandre etc…
Et bien sûr,
La pratique d’une activité physique régulière de 1 à 3 à 5 heures par semaine selon ces possibilités horaires et les indications apportées par le médecin.
L’« accompagnement homéopathique » pour diminuer la quantité de sel
En homéopathie, il va s’agir de drainer les organes dont le rein et de stimuler, de réguler voire de moduler les défenses immunitaires. L’élimination des toxines et des surplus est une voie d’accompagnement dans l’aide à limiter les méfaits du sel.
- Taraxacum dens leonis 6 DH : 4 tubes
3 granules 3 fois par jour sur un mois pour aider au drainage du rein, du foie et faciliter l’élimination des excès
Il est un remède sans contre-indications chez les femmes enceintes et allaitantes
- Solidago 6 DH : 4 tubes
3 granules 3 fois par jour sur un mois pour aider au drainage du rein, du foie et faciliter l’élimination des excès
Il est un remède sans contre-indications chez les femmes enceintes et allaitantes
- Renine 4 CH – 1dose de suite
Il va s’agir de stimuler le rein dans cette action d’élimination
L’« accompagnement phytothérapique » pour diminuer la quantité de sel
Nous allons voir quelques plantes avec cette action de drainage pour l’organisme au niveau hépato-rénal. En phytothérapie, il va s’agir dans un premier temps de drainer au moyen par exemple de :
- Tisane d’ortie
Boire 1 à 3 tasses par jour sur 1 mois
- Extrait aqueux glycériné d’Orthosiphon et Piloselle
Verser 2 cuillères à soupe dans 1,5 litre d’eau minérale à boire tout au long de la journée
L’« accompagnement adjuvant par d’autres techniques »
Il suffit également d’envisager d’autres techniques telles que :
- L’Acupuncture dans l’accompagnement du drainage et l’immunité en diminuant le stress
- Le yoga et techniques de relaxation en vue de diminuer le stress, améliorer l’oxygénation de l’organisme
- Massages etc…
Bonne Consommation raisonnable de Sel
Pour une santé préservée !